Presse et archives
• Exposition temporaire "Peindre (dans) le Brabant wallon
Balade en Roman Païs avec Anto-Carte, Frans Depooter, Andrée Bosquet et Marthe Donas
du 30 mars au 2 juin 2019
Dans l’entre-deux-guerres, l’ouest du Brabant wallon accueille plusieurs peintres qui vont trouver dans cette zone rurale le calme et l’inspiration, sans pour autant se côtoyer, alors que quelques kilomètres seulement les séparent.À Ittre, Marthe Donas, qui a pris ses distances avec l’avant-garde internationale et l’abstraction et se retrouve bien isolée, opte pour une figuration allusive, parfois teintée de cubisme. Quelques amis installés à Wauthier-Braine (Anto-Carte, Frans Depooter et Andrée Bosquet) réaffirment les valeurs classiques et mettent en avant la maîtrise du métier.![]() En 1922, Marthe Donas, qui a épousé Harry Franke, neveu de son premier professeur de dessin, quitte la région parisienne pour passer l'été à Ittre, au Château Bauthier, grande demeure qui appartient à la famille de son mari. Elle s'y installe défiitivement l'année suivante et y vivra jusqu'en janvier 1927. Coupée de l’avant-garde parisienne et isolée du monde artistique belge, elle délaisse l’abstraction au profit d’une figuration stylisée. Son intérêt se porte sur le décor vallonné d’Ittre et de ses environs, qu’elle traduit en petits paysages d’une naïveté poétique, en scènes de la vie quotidienne et en natures mortes souvent composées de bouquets de fleurs.Quelques années après la fin du premier conflit mondial, quelques peintres d’origine montoise viennent s’installer dans le Brabant wallon. Anto-Carte (1886-1954), Frans Depooter (1898-1987) et son épouse Andrée Bosquet (1900-1980) résident de manière plus ou moins régulière à Wauthier-Braine. Parfois appelés « peintres du Hain », ils sont rejoints par d’autres artistes comme Léon Devos mais aussi par Léon Eeckman, courtier en assurances, avec qui ils fondent en 1928 le Groupe Nervia.
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En 1933, Anto-Carte rejoint son ami le peintre Frans Depooter qui vit à Wauthier-Braine avec sa femme. Il y fait construire une demeure conforme à ses vues. Souvent qualifié d’« imagier », Anto-Carte est passionné par la représentation de l’homme, qu’il montre à travers les réalités du quotidien dans une dimension spirituelle et idéalisée : les travaux des champs, les villages du Brabant wallon avec haies et chaumières.
La plupart des œuvres de Frans Depooter illustrent les paysages de la vallée du Hain : hameaux et fermes isolées, collines boisées, la campagne autour de Wauthier-Braine. L’artiste observe la nature changeante du paysage en fonction de l’atmosphère et du moment de la journée ou de l’année. Ses paysages en demi-teintes, baignés d’une lumière nuancée, d’une discrète sensibilité, lui ont valu le surnom de « chantre du Brabant wallon ».
La maison familiale constitue pour Andrée Bosquet la principale source d'inspiration. Ses sujets de prédilection sont la nature morte (coupes de fruits, bouquets de fleurs) et le portrait. Ses tableaux empreints de candeur baignent dans une lumière blanche.
L'exposition rassemble des oeuvres provenant de collections publiques et privées, dont certaines ont été rarement ou jamais montrées au public.
Outre l'exposition, des circuits pédestres ont été conçus pour amener les visiteurs sur les lieux qui ont inspiré jadis ces artistes de renom.
Contactez à ce propos Syndicat d'Initiative d'Ittre
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• Exposition temporaire Guillaume Vanden Borre, l'oeuvre en secret : du 18/11/17 > 28/1/18
Articles de presse...
... les termes de Guy Gilsoul (Le Vif - Focus)
... un article élogieux. signé Madame Gillemon... (Le Soir, supplément Le Mad du 29 novembre)
... autant de reconnaissance de la part de Monsieur Turine (La Libre, le 6 décembre)
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Dans le cadre d'une donation au MIMDo, une cinquantaine d'oeuvres de cet artiste seront dévoilées au public. Guillaume Vanden Borre (1896-1984), issu d'une famille ouvrière, s'est engagé très tôt dans l'action politique. Fondateur (avec War Van Overstraeten notamment) du premier Parti communiste belge, il a mené une longue activité militante, en restant toujours fidèle à ses convictions profondes. Parallèlement à cette action politique et syndicale, G. Vanden Borre n'a cessé de peindre, jusqu'à son décès, tout en rejetant la commercialisation artistique. Refusant d'exposer après 1940, il se met lui-même à l'écart de tout processus de reconnaissance. |
Beau moment d'expo temporaire (du 18 mars > 23 avril 2017)
© Marco Lavand'homme
En images : une Séquence vidéo signée
Elise Delbrassinne.
Lignes de conduite
Certaines œuvres paraissent immuables, insensibles au temps qui passe. Il en est ainsi des gravures, sculptures et dessins d’Élise Delbrassinne, qui inscrit sur ces différents supports ses lignes de conduite. De la pierre qui l'a toujours fascinée, l’artiste module les variations infinies du carré, symbole d'équilibre et d'harmonie. Uniques ou agencés par deux voire trois, ses blocs de petit granit taillés et couverts d’un réseau de stries parallèles renvoient aux formes architecturales des civilisations anciennes. Dans ses aquatintes, Élise Delbrassinne recrée la texture de la pierre sur le papier par des estampages furtifs. Ce subtil gaufrage laisse apparaître de légers effets de profondeur. Les dessins trahissent le même attachement à l’abstraction construite mais avec le raffinement et la sensibilité qu’impose le support, dont le choix est guidé par la volonté de rendre les vibrations subtiles de la lumière. Quelle que soit la technique utilisée, les créations rigoureuses et sensibles de l’artiste conjuguent retour aux origines, formes archétypales et souvenirs de voyages. Pour cette première rétrospective dans un musée, un ensemble de sculptures, gravures et dessins illustrent le parcours d’Élise Delbrassinne depuis vingt-cinq ans. Ils sont accompagnés de quelques œuvres de Jo Delahaut, Luc Peire, Gilbert Decock et Walter Leblanc qui partagent avec l’artiste la rigueur de la démarche, la fascination pour la géométrie et les lignes. © Marco Lavand'homme Le catalogue de l'exposition est en toujours en vente au prix de 12 € (10 € pour les Amis du MIMDo en ordre de cotisation 2017) |
![]() Sommige werken lijken onwankelbaar, ongevoelig voor de tand des tijds. Dit is zeker voor de gravuren, beeldhouwwerken en tekeningen van Élise Delbrassine, die in deze verschillende media haar lignes de conduite vastlegt.
Vanuit de stenen, die haar altijd al geboeid hebben, moduleert de kunstenares grenzeloze variaties van het vierkant, symbool van evenwicht en harmonie.
Enig of met twee, soms drie, verwijzen haar blokken van klein graniet, gekapt en bedekt met een netwerk van evenwijdige inkepingen, naar architecturale vormen van oude beschavingen.
In haar aquatinten herschept Élise Delbrassinne de fijnstructuren van de steen op het papier door verdoken stempelingen. Dit subtiel preegdruk laat een geringe diepzinnigheid aan het licht komen
De tekeningen verraden dezelfde gehechtheid aan de opgebouwde abstractie maar met de verfijning en de gevoeligheid dat het medium oplegt, met de wil om de subtiele trillingen van het licht uit te drukken. Om het even welke techniek gebruikt wordt, verenigen de nauwkeurige en gevoelige kunstwerken van de kunstenares de terugkeer naar de oorsprong, naar archetypische vormen en herinneringen van reizen. Voor deze eerste overzichtstentoonstelling in een museum, lichten de beeldhouwwerken, gravuren en tekeningen het vijfentwintigjarige traject van Élise Delbrassinne toe. Haar werken zijn vergezeld van enkele werken van Jo Delahaut, Luc Peire, Gilbert Decock en Walter Leblanc die de strikte houding, de zin voor geometrie en lijnen met de kunstenares delen. 30 exemplaires sont accompagnés d'une gravure originale numérotée et signée par l'artiste vendus au prix de 60 € (55 € pour les Amis en ordre de cotisation 2017) Il reste quelques exemplaires encore disponibles |

MARTHE DONAS ET L'AVANT-GARDE PARISIENNE (1916-1921)
Un accrochage qui fera date dans l'histoire du musée... 8/10 > 20/11/16
En 1916, Marthe Donas débarque à Paris. Elle n'y connaît personne. S'inscrit à des cours, entre-autres chez André Lhote. Une révélation pour elle !
En 2016, à Ittre, les travaux de l'élève sont confrontés à ceux du professeur. Étonnant !
En 1917, Donas fuit le froid parisien pour la température plus clémente de Nice.
Elle y rencontre Alexander Archipenko. Professeur puis compagnon de notre artiste, il est aussi présent à Ittre jusqu'au 20 de ce mois !
Et d'autres artistes - aux noms tout aussi illustres - ont évoqués : Larionov, Gontcharova, Chas Laborde, Gleizes, Villon, Peeters et Kupka
Le catalogue est toujours disponible (onglet publications)
Beau succès pour cette mini rétrospective 'Pierre Caille' (du 5/08 > 4/09/16)
Dans la presse virtuelle :
L'oeuvre de la semaine, épinglée par le Vif, est celle de Pierre Caille, l'une des oeuvres offertes au musée par l'asbl du nom de l'artiste. Deux évêques, ca 1968 |
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http://focus.levif.be/culture/arts/l-oeuvre-de-la-semaine-l-enchanteur/article-normal-537661.html (article de M. Guy Gilsoul)
![]() Les cinéraires roses, 1923
Dépôt de la Communauté française, Inv. 6363
© L'Atelier de l'Imagier, Olivier Guyaux
![]() Sans tittre (Ma chère, sachez que vous êtes là avec moi), s.d.
Don au musée de la famille Uytdenhoef
© Marco Lavand'homme
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Une année d'acquisitions (2015-2016) Les artistes représentés cette année sont :
Marie Carlier,
Roger Van Gindertael,
Marie Howet,
Myriam Toussaint,
Luc Mondry,
Philippe Dubit,
Marc Mendelson,
Odette Collon,
Gustave Marchoul,
Francis De Bolle,
Mig Quinet
et Marthe Donas.
et Pierre Caille autour d'une donation Un hommage particulier est rendu à l'artiste, dans le cadre de la donation de 2 de ses œuvres.
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Exposition temporaire du 19 mars au 24 avril 2016
Regards partagés.
D'Ensor à Tuymans : coup d'oeil sur une collection privée.

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! Catalogue toujours disponible ! D'Ensor à Tuymans : coup d'oeil sur une collection privée
La collection d'art moderne et contemporain du couple Frieda et Rudy Joseph s'est développée au cours des quatre dernières décennies. Elle compte plus de 1 500 œuvres et couvre une période de plus de cent ans. On pourrait considérer la collection comme éclectique ou hybride, mais celle-ci est traversée par une force constante, guidée par la curiosité des collectionneurs. La collection est le résultat de choix consciencieux, rarement (dés)orientés par les tendances ou modes du moment. Hans Martens, curateur, et Marcel Daloze, conservateur du Musée Marthe Donas, ont partagé leur regard avec celui de Frieda et Rudy Joseph et ont fait dialoguer les œuvres entre elles dans le cadre de trois thèmes classiques : paysage, portrait et nature morte. On trouve ainsi des paysages de Jean Brusselmans et Francis Alÿs, d'Ilse D’Hollander et Eugène Leroy, de Serge Poliakoff et Mario De Brabandere. Dans la catégorie des portraits, Narcisse Tordoir, Philippe Vandenberg, Fred Bervoets et d'autres donnent un caractère tout à fait novateur et indépendant à ce genre. Le thème de la nature morte est interprété de manière très large et confronte aussi bien James Ensor à Vic Gentils que Dan Van Severen à Berlinde De Bruyckere et Jan Van Imschoot. L'exposition part d'une œuvre de Pierre Alechinsky rassemblant les trois thèmes.
Les œuvres dialoguent entre elles, sans distinction entre périodes historiques, styles ou supports. Avec une foi inébranlable dans la force esthétique pure des œuvres d'art, des liens poétiques se tissent entre le passé et le présent, entre l'abstraction et la figuration, entre des artistes connus et moins connus. Le spectateur est invité à partager lui aussi son regard avec cette collection polyphonique. S'il regarde les œuvres, les œuvres le regardent également. ![]() © Marco Lavand'homme
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Du 4 octobre au 9 novembre 2014